Le texte que je vous propose ce jour me ravit à deux égards : tout d’abord, il s’agit d’un texte de combat, face à une dérive dont chaque semaine qui passe nous révèle un peu plus son étendue abjecte.
Depuis onze mois, nos gouvernements nous mentent, nous manipulent et abusent de nous avec une violence sans précédent, saccageant les bases de l’état de droit et violant les droits et libertés individuelles et publiques.
Bien sûr, comme le souligne avec une pointe d’habileté rhétorique Me Fabrice di Vizio, avocat spécialiste en droit de la santé représentant le Pr Raoult ainsi que différents collectifs de plaignants, on pourrait éventuellement accepter ces mesures extrêmes si elles s’avéraient être absolument nécessaires.
Et c’est bien là le hic : elles nous ont été imposées contre tout bon sens, contre toute science et contre toute indication, nécessité et proportionnalité qui eussent fondé la seule justification -c’est-à-dire la seule légitimité- possible.
Le texte du Dr Nicole Delépine ne s’attarde pas sur des précautions oratoires dont le temps est assurément passé. Les naïfs (c’est aussi une qualité) ont certes pu croire dans un premier temps que si nous autorités agissaient de manière aussi incohérente et inadéquate, cela devait être attribué à leur impréparation ou à la complexité d’une épidémie hors-normes.
Onze mois plus tard, il est plus que temps d’atterrir : nos gouvernements, pour des raisons qu’il appartiendra à la justice pénale d’éclairer, ne font évidemment pas que mal gérer une épidémie dont tout confirme qu’elle n’est pas réellement plus grave qu’une grippe un peu forte !
Ils exploitent une épidémie disponible jusqu’à la corde en mettant méthodiquement en échec toutes les mesures utiles qui auraient permis de limiter les dégâts jusqu'au minimum inévitable ; et saccagent méthodiquement au passage les droits, règles et usages normalement garantis par nos états de droit démocratiques. Ce qui n’est tout de même pas tout à fait la même histoire !
Comme l’a mis en lumière l’excellente analyse de Laurent Mucchielli, re-publiée hier sur ce blog, les zautorités, les médias, les GAFAMs et l’OMS/Bill Gates ont imposé à coups de massue une doxa fallacieuse qui se résume en quatre points :
1) une pandémie menace la survie de l’humanité entière,
2) il n’existe aucune thérapeutique pour guérir les malades,
3) il faut confiner les populations,
4) la délivrance viendra uniquement d’un vaccin.
Quatre points qui ont comme double particularité de constituer une horror story idéale pour faire paniquer la population (et nous devons finir par nous rendre à l’évidence que c’est bel et bien le but préalable poursuivi, permettant ensuite tout le reste) ; et d’être aussi faux les uns que les autres ! En effet, en réalité :
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- Le Covid-19 n’est pas plus grave qu’une grippe un peu sévère.
- Des traitements prophylactiques et curatifs efficaces existent s’ils sont utilisés précocement.
- Le confinement tue tout sauf le virus et produit des dégâts infiniment plus graves que l’épidémie elle-même.
- Il n’y a aucune garantie autour du vaccin et même de sérieux doutes sur sa sécurité.
Étant entendu que vacciner une population entière pour une maladie qui a eu une mortalité mondiale de 0,03% (chiffre totalement exagéré puisqu’on peut raisonnablement évaluer à 10% au plus le nombre de personnes décédées du Covid contre celles décédées d’autres causes tout en étant PCR-positives…) est parfaitement insensé selon toutes les bonnes pratiques en santé publique !

Bref, nous voguons dans un délirant non-sens. Quand j’entends après cela des gens a priori intelligents oser dire que le vaccin généralisé est de toute manière notre seul espoir, je redoute le pire…
Le pire étant que nos autorités (qui servent-elles, à qui sont-elles inféodées pour avancer à marche forcée dans cette direction inique ?!) démontrent n’avoir pour véritable objectif que le fichage, le puçage et le contrôle par contrainte sanitaire interposée de la population dans son entier !
Rappelons juste que dès le début de l’épidémie, en mars 2020, nos gouvernements ont affirmé sans jamais envisager d’autre option que la vaccination était la seule solution.
Qu’ils ont mis en échec toutes les alternatives possibles (trithérapie de Marseille, macrolides, Artémisia, ivermectine, vitamine D3 et zinc) avec une fureur d’autant plus violente que leur efficacité était probante.
Servis par une maffia médicale et pseudo-scientifique ayant vendu son âme et son éthique, ils ont torpillé toutes les réponses prévues (plans pandémies non suivis), assassiné la liberté de soigner et imposé une fuite en avant vers un monde à la chinoise.
Les dernières sorties de notre président de la Confédération Guy Parmelin font froid dans le dos puisque cet individu énonce que seuls les détenteurs d’un passeport vaccinal devraient désormais pouvoir voyager librement ou avoir le droit d’aller au restaurant.
C’est-à-dire rien moins qu’un système de discrimination et d’apartheid violant tous les principes constitutionnels… pour un virus qui n’a causé de surmortalité réelle (corrigée de l’évolution démographique) qu’au-delà de l’espérance de vie !
L’acharnement des gouvernements à mettre en échec les solutions qui existent, de nier la science et les recommandations de l’OMS dès lors qu’elles ne soutiennent pas leur plan et d’imposer à tout pris leur agenda totalitaire doit finir par nous mettre la puce à l’oreille.
Confirmant hélas mon diagnostic de haute trahison : ce sera à la justice pénale de montrer comment et pourquoi, mais nos gouvernements piétinent nos intérêts et nos droits au profit d’intérêts autres que ceux de leur population, qu’ils maltraitent à l’inverse avec une brutalité et une violence estomaquantes.
La seconde raison qui me ravit dans ce partage, c’est l’identité de son auteure. Sans doute peu connue du grand public mais non des spécialistes, le Dr Nicole Delépine est une grande résistante à la nouvelle barbarie médicale, comme l'indique cette petite notice biographique.
Ancien Interne et ancien Chef de Clinique des Hôpitaux, elle s’est successivement spécialisée en pédiatrie puis en cancérologie. Elle est l’auteur d’une centaine d’articles originaux et a présenté de nombreuses communications dans les congrès internationaux.
Les résultats de ses travaux ont été confirmés à l’étranger et inspirent des protocoles thérapeutiques internationaux. La réputation internationale de son équipe médicochirurgicale associant la chimiothérapie de pointe individualisée et la chirurgie conservatrice mise au point et développée par le Dr Gérard Delépine depuis les années 80 est considérable dans le domaine des tumeurs des os et des parties molles. Cette renommée internationale a permis à cette petite équipe créatrice et indépendante de résister au long des décennies aux représentants de la pensée unique et de la médecine purement normative qui ont tenté de la faire disparaitre à plusieurs reprises. Ce n’est que grâce à l’action des associations de parents, des interventions répétées des élus de la région parisienne et autres, des reportages multiples de journalistes, du soutien de nombreux médecins français et étrangers que cette équipe a pu résister à ses détracteurs.
Elle publie régulièrement des tribunes dans différents médias. Elle a publié quatre livres chez Michalon : Neuf petits lits au fond du couloir (2000) Ma liberté de soigner (2006) La face cachée des médicaments (2011) Le cancer un fléau qui rapporte (2013).
Nicole Delépine est aujourd'hui (comme Didier Raoult, Christian Perronne ou Violaine Guérin) dans le collimateur de l’Ordre des médecins, instance tyrannique qui poursuit de sa rage les médecins fidèles au serment d’Hippocrate - mais non les corrompus, les falsificateurs ou ceux qui sont bien plus intéressés par le pouvoir et les positions politiques que la santé des gens.
Qu'elle soit très sincèrement remerciée de son aimable autorisation à reproduire ici son texte.
J’aimerais encore ici exprimer ma sympathie et mon soutien à Francis Lalanne, désormais lui aussi poursuivi par l’état. Dans une tribune vibrante et courageuse, l’artiste avait appelé à la déposition d’Emmanuel Macron, appuyant sa revendication sur des dispositions juridiques existantes. Lorsqu’un président devient une telle nuisance pour le peuple qui l’a élu, énonçait-il en substance, il est légitime que le peuple s’exonère de la maltraitance et de la tyrannie en appelant aux garants de la nation.
La sortie de Lalanne était une expression artistique, citoyenne et humaine, non exempte bien sûr d’une forme de violence, mais une violence littéraire et symbolique.
Qu’il soit aujourd’hui poursuivi pour avoir nommé l’iniquité et la trahison des gouvernants sans appel à la haine ou la violence me choque profondément. Bien sûr, tous les asservis à la soumission face à l’autorité, aussi toxique soit-elle, se sont offusqués.
Pour ma part, je mets en regard dans les plateaux de la balance la violence concrète, matérielle, relationnelle, culturelle, économique, sociale, spirituelle mise en œuvre avec insensibilité et même mépris depuis une année par nos zautorités, violentant tous nos droits, jusqu’à même celui des enfants de respirer !
Et l’expression, médiée par le symbole et le verbe, d’une légitime colère face à ce déférlement de violence agie par des pseudo-élites mafieuses et ensauvagées.
Les psychanalystes avaient identifié de longue date que la parole est le moyen d’exprimer la colère, la révolte ou même la violence d’une manière qui préserve de passer à l’acte.
Que des dirigeants brutaux, injustes et malhonnêtes s’en prennent à la seule personnalité qui ait osé exprimer cette révolte avec une certaine proportionnalité (symbolique) à l’abus subi (matériel) est tout sauf rassurant.
Chez nous aussi, dans notre mollachue Helvétie, le « ministre de la santé » (ou plutôt de la corruption) a reçu des menaces et sa résidence est sous protection policière. C’est évidemment regrettable et j’exhorte les résistants à user de tous les moyens autres que répréhensibles et violents pour mettre en échec le plan de notre gouvernement - qui constitue bel et bien une trahison et une agression.
Mais je connais trop les moralistes et les lâches pour savoir qu’au premier jet de pierre ou de cocktail Molotov, ils s’étrangleront d’indignation alors que face au viol des corps et des consciences, face à l’agression systématique menée contre l’autonomie, la liberté et l’intégrité de chacun -en particulier des plus vulnérables de notre société- ils n’auront jamais fait que se taire.
La violence appelle inévitablement la violence. A mener au désespoir, à la faillite et à la psychose leur population sans le moindre scrupule ni la moindre raison valable, nos zautorités pavent hélas ce chemin-là, comme l’a rappelé si à propos Michel Maffesoli chez André Bercoff, relevant que "le sang va couler, la violence est fondatrice."
Oui plutôt au combat serein, aux tribunes, à la mise en échec par tous les moyens possibles et utiles (Nicole Delépine en indique un certain nombre) sans répondre à la violence matérielle et corporelle par la violence matérielle et corporelle à cette dictature qui s’impose de manière implacable depuis une année, confirmant hélas les scénarii complotistes les plus délirants !
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